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La peine de mort...abolie par la littérature 2013
par The ROoT Ven 4 Jan - 1:00
2013 2013 2013
Né le 26 février 1802, Victor Hugo a mené dès l'âge de vingt ans, une vie d'homme engagé dans un combat politique qui avait secoué dans la douleur une France divisée entre la monarchie et la République.
La France, le pays natal et la Belgique, terre d'exil, viennent de lui consacrer un hommage digne du poète, de l'essayiste et de l'homme politique.
Romantique au début d'une carrière littéraire brillante (les feuilles de l'automne 1831 et les chants du crépuscule 1835), il se penchera plus tard pour un style où l'écriture traduit avec beaucoup de sensibilité la condition humaine des couches sociales défavorisées : (Les misérables 1866), (Notre dame de Paris).
Eloigné vers la Belgique, sa demeure restera ouverte aux réfugiés communards, ce qui lui a valu une nouvelle mise en demeure d'aller ailleurs.
Soucieux de sa gloire et de sa fortune, Victor Hugo a cependant gardé la tête froide jusqu'à sa mort. Son cortège funèbre, comme celui de Voltaire, a été suivi par deux millions de personnes.
M. Badinter
Invité à une courte émission télévisée, l'ancien ministre français de la Justice a dit clairement l'influence des écrits du poète sur son cours de combattant pour l'abolition de la peine de mort, et notamment l'œuvre intitulée «Les derniers jours d'un condamné», adaptée d'ailleurs par le cinéma français.
Avant de devenir ministre de la Justice tout au début des années 90, M. Badinter après avoir assisté l'ancien président pakistanais Dou El Fikar Ali Buhutto, avait alors qualifié le procès de meurtre judiciaire.
Pour autant, les œuvres du grand poète n'ont jamais été oubliées, elles ont été même traduites en chinois et programmées dans les manuels scolaires pour cultiver le sens de la résistance à l'oppression, selon le témoignage d'un professeur universitaire chinois.
Le duel légendaire
Une dizaine de réalisateurs de différentes nationalités, ont adapté l'ouvrage célèbre «Les misérables». Il s'agit de cette lutte éternelle entre le bien et le mal sur terre. Le film le plus récent, rediffusé à l'occasion du bicentenaire de l'auteur du poème «Waterloo» met en face un ancien bagnard de Toulon libéré (Jean Valjean et un inspecteur de police (Javert) sans égards.
La poursuite déclenchée par l'inspecteur insatiable va le mettre sur les traces du bagnard reconverti en industriel prospère sous le nom de «Madeleine», puis maire de Montreuil avant de se réfugier dans un couvent à Paris pour se protéger et protéger la petite fille Cosette.
La poursuite implacable de l'inspecteur va durer encore de longues années.
Reposant au Panthéon, Victor Hugo a marqué à jamais la littérature universelle.
Ses arrières arrières petites filles ressemblent étrangement à sa fille Léopoldine, disparue dans une noyade, et pour laquelle le poète inconsolable a dédié un de ses plus beaux poèmes : Je sais que tu m'attends. </div>
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Né le 26 février 1802, Victor Hugo a mené dès l'âge de vingt ans, une vie d'homme engagé dans un combat politique qui avait secoué dans la douleur une France divisée entre la monarchie et la République.
La France, le pays natal et la Belgique, terre d'exil, viennent de lui consacrer un hommage digne du poète, de l'essayiste et de l'homme politique.
Romantique au début d'une carrière littéraire brillante (les feuilles de l'automne 1831 et les chants du crépuscule 1835), il se penchera plus tard pour un style où l'écriture traduit avec beaucoup de sensibilité la condition humaine des couches sociales défavorisées : (Les misérables 1866), (Notre dame de Paris).
Eloigné vers la Belgique, sa demeure restera ouverte aux réfugiés communards, ce qui lui a valu une nouvelle mise en demeure d'aller ailleurs.
Soucieux de sa gloire et de sa fortune, Victor Hugo a cependant gardé la tête froide jusqu'à sa mort. Son cortège funèbre, comme celui de Voltaire, a été suivi par deux millions de personnes.
M. Badinter
Invité à une courte émission télévisée, l'ancien ministre français de la Justice a dit clairement l'influence des écrits du poète sur son cours de combattant pour l'abolition de la peine de mort, et notamment l'œuvre intitulée «Les derniers jours d'un condamné», adaptée d'ailleurs par le cinéma français.
Avant de devenir ministre de la Justice tout au début des années 90, M. Badinter après avoir assisté l'ancien président pakistanais Dou El Fikar Ali Buhutto, avait alors qualifié le procès de meurtre judiciaire.
Pour autant, les œuvres du grand poète n'ont jamais été oubliées, elles ont été même traduites en chinois et programmées dans les manuels scolaires pour cultiver le sens de la résistance à l'oppression, selon le témoignage d'un professeur universitaire chinois.
Le duel légendaire
Une dizaine de réalisateurs de différentes nationalités, ont adapté l'ouvrage célèbre «Les misérables». Il s'agit de cette lutte éternelle entre le bien et le mal sur terre. Le film le plus récent, rediffusé à l'occasion du bicentenaire de l'auteur du poème «Waterloo» met en face un ancien bagnard de Toulon libéré (Jean Valjean et un inspecteur de police (Javert) sans égards.
La poursuite déclenchée par l'inspecteur insatiable va le mettre sur les traces du bagnard reconverti en industriel prospère sous le nom de «Madeleine», puis maire de Montreuil avant de se réfugier dans un couvent à Paris pour se protéger et protéger la petite fille Cosette.
La poursuite implacable de l'inspecteur va durer encore de longues années.
Reposant au Panthéon, Victor Hugo a marqué à jamais la littérature universelle.
Ses arrières arrières petites filles ressemblent étrangement à sa fille Léopoldine, disparue dans une noyade, et pour laquelle le poète inconsolable a dédié un de ses plus beaux poèmes : Je sais que tu m'attends. </div>
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La peine de mort...abolie par la littérature
Mohamed Chatibi Publié dans Le matin le 28 - 02 - 2002
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Né le 26 février 1802, Victor Hugo a mené dès l'âge de vingt ans, une vie d'homme engagé dans un combat politique qui avait secoué dans la douleur une France divisée entre la monarchie et la République.
La France, le pays natal et la Belgique, terre d'exil, viennent de lui consacrer un hommage digne du poète, de l'essayiste et de l'homme politique.
Romantique au début d'une carrière littéraire brillante (les feuilles de l'automne 1831 et les chants du crépuscule 1835), il se penchera plus tard pour un style où l'écriture traduit avec beaucoup de sensibilité la condition humaine des couches sociales défavorisées : (Les misérables 1866), (Notre dame de Paris).
Eloigné vers la Belgique, sa demeure restera ouverte aux réfugiés communards, ce qui lui a valu une nouvelle mise en demeure d'aller ailleurs.
Soucieux de sa gloire et de sa fortune, Victor Hugo a cependant gardé la tête froide jusqu'à sa mort. Son cortège funèbre, comme celui de Voltaire, a été suivi par deux millions de personnes.
M. Badinter
Invité à une courte émission télévisée, l'ancien ministre français de la Justice a dit clairement l'influence des écrits du poète sur son cours de combattant pour l'abolition de la peine de mort, et notamment l'œuvre intitulée «Les derniers jours d'un condamné», adaptée d'ailleurs par le cinéma français.
Avant de devenir ministre de la Justice tout au début des années 90, M. Badinter après avoir assisté l'ancien président pakistanais Dou El Fikar Ali Buhutto, avait alors qualifié le procès de meurtre judiciaire.
Pour autant, les œuvres du grand poète n'ont jamais été oubliées, elles ont été même traduites en chinois et programmées dans les manuels scolaires pour cultiver le sens de la résistance à l'oppression, selon le témoignage d'un professeur universitaire chinois.
Le duel légendaire
Une dizaine de réalisateurs de différentes nationalités, ont adapté l'ouvrage célèbre «Les misérables». Il s'agit de cette lutte éternelle entre le bien et le mal sur terre. Le film le plus récent, rediffusé à l'occasion du bicentenaire de l'auteur du poème «Waterloo» met en face un ancien bagnard de Toulon libéré (Jean Valjean et un inspecteur de police (Javert) sans égards.
La poursuite déclenchée par l'inspecteur insatiable va le mettre sur les traces du bagnard reconverti en industriel prospère sous le nom de «Madeleine», puis maire de Montreuil avant de se réfugier dans un couvent à Paris pour se protéger et protéger la petite fille Cosette.
La poursuite implacable de l'inspecteur va durer encore de longues années.
Reposant au Panthéon, Victor Hugo a marqué à jamais la littérature universelle.
Ses arrières arrières petites filles ressemblent étrangement à sa fille Léopoldine, disparue dans une noyade, et pour laquelle le poète inconsolable a dédié un de ses plus beaux poèmes : Je sais que tu m'attends. </div>
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La peine de mort...abolie par la littérature
Mohamed Chatibi Publié dans Le matin le 28 - 02 - 2002
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Né le 26 février 1802, Victor Hugo a mené dès l'âge de vingt ans, une vie d'homme engagé dans un combat politique qui avait secoué dans la douleur une France divisée entre la monarchie et la République.
La France, le pays natal et la Belgique, terre d'exil, viennent de lui consacrer un hommage digne du poète, de l'essayiste et de l'homme politique.
Romantique au début d'une carrière littéraire brillante (les feuilles de l'automne 1831 et les chants du crépuscule 1835), il se penchera plus tard pour un style où l'écriture traduit avec beaucoup de sensibilité la condition humaine des couches sociales défavorisées : (Les misérables 1866), (Notre dame de Paris).
Eloigné vers la Belgique, sa demeure restera ouverte aux réfugiés communards, ce qui lui a valu une nouvelle mise en demeure d'aller ailleurs.
Soucieux de sa gloire et de sa fortune, Victor Hugo a cependant gardé la tête froide jusqu'à sa mort. Son cortège funèbre, comme celui de Voltaire, a été suivi par deux millions de personnes.
M. Badinter
Invité à une courte émission télévisée, l'ancien ministre français de la Justice a dit clairement l'influence des écrits du poète sur son cours de combattant pour l'abolition de la peine de mort, et notamment l'œuvre intitulée «Les derniers jours d'un condamné», adaptée d'ailleurs par le cinéma français.
Avant de devenir ministre de la Justice tout au début des années 90, M. Badinter après avoir assisté l'ancien président pakistanais Dou El Fikar Ali Buhutto, avait alors qualifié le procès de meurtre judiciaire.
Pour autant, les œuvres du grand poète n'ont jamais été oubliées, elles ont été même traduites en chinois et programmées dans les manuels scolaires pour cultiver le sens de la résistance à l'oppression, selon le témoignage d'un professeur universitaire chinois.
Le duel légendaire
Une dizaine de réalisateurs de différentes nationalités, ont adapté l'ouvrage célèbre «Les misérables». Il s'agit de cette lutte éternelle entre le bien et le mal sur terre. Le film le plus récent, rediffusé à l'occasion du bicentenaire de l'auteur du poème «Waterloo» met en face un ancien bagnard de Toulon libéré (Jean Valjean et un inspecteur de police (Javert) sans égards.
La poursuite déclenchée par l'inspecteur insatiable va le mettre sur les traces du bagnard reconverti en industriel prospère sous le nom de «Madeleine», puis maire de Montreuil avant de se réfugier dans un couvent à Paris pour se protéger et protéger la petite fille Cosette.
La poursuite implacable de l'inspecteur va durer encore de longues années.
Reposant au Panthéon, Victor Hugo a marqué à jamais la littérature universelle.
Ses arrières arrières petites filles ressemblent étrangement à sa fille Léopoldine, disparue dans une noyade, et pour laquelle le poète inconsolable a dédié un de ses plus beaux poèmes : Je sais que tu m'attends. </div>
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